Soirées projections
19 septembre 2015 à partir de 20h30 (entrée libre, réservation obligatoire : 03 80 67 07 82)
Dans la cadre des Soirées projections initiées par Le Pôle d’Art Contemporain de Dijon, nous vous invitons, samedi 19 septembre à l’église Saint-Philibert (rue Michelet – Dijon).
Lors de cette soirée, nous programmons les vidéos de Jérôme Giller et Robert Milin.
– “Déplacement Lille Métropole”, 2012 / Déplacement Wien, 2012 de Jérôme Giller et Kim Bradford. Durée 15 et 13 mn
– “Une Soupe en Automne”, 2015 de Robert Milin. Durée 9:28 mn
voir toute la programmation des Soirées Projections
Déplacements – Jérôme Giller et Kim Bradford
Déplacement est une série d’actions de sculptures éphémères qui traversent la matérialité et les signes de l’espace urbain quotidien.
La caméra enregistre des actions réalisées lors d’errances urbaines qui consistent à déplacer un objet ou un être vivant d’un lieu à l’autre de la ville ou à utiliser les qualités kinesthésiques des corps et des objets pour procéder à une nouvelle configuration de l’espace urbain.
Se déplacer en ville et déplacer la ville sont les deux paradigmes artistiques minimaux sur lesquels reposent les gestes de sculpture.
Une soupe en automne – Robert Milin
Invité en Midi-Pyrénées par le Centre d’Art La Cuisine, Robert Milin a demandé à onze habitants de Tarn et Garonne de participer à un portrait de groupe Une Soupe en automne. Poursuivant son idée de « portrait assisté » l’artiste a proposé à ces Tarn-et-Garonnais de performer leur propre rôle à l’instar des éleveurs de brebis du Quercy ou des Contrôleurs de la SNCF dans des œuvres précédentes. Il les a filmés à leur domicile, mangeant leur soupe d’automne, à table. Ce qui intéresse Robert Milin c’est à la fois une réflexion sur la solitude dans le groupe -à travers l’acte quotidien et répétitif du repas – mais aussi, les postures corporelles, les gestes, les vêtements, les objets, les sonorités des corps, les lieux, tous ces indices d’une époque et d’espaces de vies diversifiés, mais unifiés par l’agencement des prises de vues, de son et du montage. C’est aussi l’idée d’un portrait de groupe où les personnes apparaissent dans leur singularité ceci accentuant la dimension psychologique du portrait. Robert Milin est allé au domicile de chaque habitant avec un dispositif mobile relativement léger. Il a installé chez chaque personne un même fond uni, faisant le lien entre les différentes personnes filmées tout en gardant la table, la vaisselle, les serviettes, les nappes de chacun. Un par un, ils sont venus s’asseoir face à la caméra.
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