Le travail de Katharina Schmidt prend régulièrement pour point de départ l’analyse de l’aménagement d’un territoire, d’une ville ou d’un quartier. En décryptant ce nouvel environnement, l’artiste pose son regard sur des architectures remarquables (Les unités d’habitation de Le Corbusier) ou plus triviales (un centre commercial de Marseille). Sa démarche s’appuie sur une pratique du dessin et de la peinture qui embrasse des formes aussi diverses que des figures stylisées, formes géométriques issues de l’architecture ou symboles évoquant l’univers du graphisme industriel ou publicitaire.
5 décembre 2009 icon-arrow-circle-right 16 janvier 2010
Depuis 1970, Joël Hubaut place l’épidémie au centre de sa réflexion sur l’art et la société. Il s’agit d’un projet d’envahissement et de contamination par la prolifération de signes épidémik qui prolifèrent dès lors dans toutes ses productions et envahissent tous les supports dont s’empare l’artiste qu’il s’agisse d’objets, de véhicules, de corps ou d’espaces qu’il re-mix. Ce faisant l’artiste entend critiquer un ordre moral fondé sur la manipulation des comportements et le contrôle des individus(Patricia Brignonne, in. Joël Hubaut Re-mix épidémik, Esthétique de la dispersion, Les Presses du Réel, 2006, p. 56) : on nous contamine écrivait-il, on nous conditionne, on nous moule, je dois réagir aux inquisitions, aux uniformités et trouver mon propre vaccin pour faire éruption dans les rouages modélisés dominants (…) impossible pour moi de concevoir le saucissonnage et la spécialisation cloisonnée des médiums, des appareillages culturels balisés.(Joël Hubaut, in. Op.cit p. 41)
Pour l’odyssée 2010 de « l’Anniversaire de l’art », je profite de mon expo « les ponpons de Dijon » pour proposer un « Network télépathique » with Robert Filliou, comme une Party CUT-UP de cheveux en 4 dans la soupe pour les amis de la galerie Interface….
projection, rencontre pop-corns et lancement de M.E.T.S. 2.
mardi 17 novembre à 18h dans l’amphithéâtre de l’école nationale supérieure d’art de Dijon. Une proposition de Interface / Autour de la Terre présentée par Francisco Ruiz de Infante.
Dans le cadre du Mois du documentaire à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon : 3, rue Michelet – 21000 Dijon
L’exposition La forme relevée est le résultat d’un mois de recherches dans l’appartement/galerie Interface. Elle réunit des œuvres inédites produites à cette occasion. Invitée en résidence, Isabelle Ferreira est arrivée avec l’envie d’user le temps imparti comme un moment d’expérimentation et d’essais, se mettant ainsi en danger, quant au résultat final. Lors de son diplôme très remarqué en 2003, à école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Didier Semin avait écrit à propos d’Isabelle Ferreira, qu’elle a compris tôt que la grandeur des gestes dérisoires pouvait seule être opposée à l’indignité des gestes efficaces dont notre société ne cesse de se repaître. Relever la forme, relever l’image – qu’il soit pictural ou sculptural, le geste reste au cœur de sa pratique. Créateur de forme dans un premier temps, ce geste met en tension le matériau.
Tantôt fashion, tantôt discrète, la couleur est de toutes les occasions. Dans sa « vie plastique extérieure » 1, elle porte des coloris crues et incisives. Ces couleurs sont élaborées culturellement et chargées de codes sociaux. Elles offrent à tout instant l’opportunité de choisir sous le nom de la couleur sa façon de prendre position 2 : rouge coca cola, vert olympique lyonnais, bleu jean’s…
Antoine Perrot, Couleurs à dessein – color energy : “il va falloir s’en arranger“(back)
Qu’est ce que les M.E.T.S ? (M.E.T.S. (nom) : Ce qui est mis sur la table. Tout aliment qui fait partie d’un repas.)
Il s’agit d’une série de cartes blanches donnée à l’association Autour de la Terre. À chaque invitation, Autour de la Terre propose un programme vidéo consultable “à la carte”, et mis en espace par des artistes : un “dispositif de monstration audiovisuelle” dans la cave de l’appartement d’Interface. Cette année, l’association programme deux “METS” (Mini-vidéothèque Ephémère, Thématique et Singulière), le premier de juin à août et le deuxième en fin d’année.
art contemporain – Dijon – 12 rue Chancelier de l'hospital ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h – entrée gratuite