12 juillet 23 août 1997
Jérôme Guigue, Sloan Leblanc, Virginie Théviot
Premier lieu d’exposition de l’association
14 juin 5 juillet 1997
21 mars 19 avril 1997
Phos Graphin signifie littéralement “écriture de lumière”. C’est sur une nouvelle approche de l’image à travers une réflexion guidée par cette origine étymologique que se centre le travail de Maxime Touratier. Elle porte à la fois sur un questionnement du langage et du médium photographique, qui se fonde sur une idée simple : la lumière est la matière et en tant que matière peut-être modulée, contrainte, sculptée. Il en résulte que la photographie comme moyen pour capter la lumière et la traduire en image., doit alors échapper et dépasser les normes et les cadres stéréotypés imposés par son utilisation commerciale, aussi bien dans sa forme que par son fond.
14 décembre 1996 26 janvier 1997
La série des “Pubis” par son aspect formel décline le sexe féminin, l’utilisation des cheveux en renforce d’ailleurs l’évocation. Pourtant, ces cheveux ne disent pas à quel sexe ils appartiennent ; ramassés ça et là dans les salons de coiffure ils revendiquent l’anonymat. L’idée de sexe en tant qu’interdit peut-être matérialisé la couche protectrice de plastique, ou inversement : le sexe est aujourd’hui un sujet tellement banalisé qu’il en devient impalpable, voire improbable. A chaque question, un trouble surgit pour détourner le sens apparent c’est à dire primaire de l’œuvre vers un sens contradictoire.
25-26 octobre 1996
Certains regardent la télévision dans leur salon, d’autres dans leur cuisine ou dans leur chambre. Tous les ingrédients d’une chaine de télévision faite par différents artistes réunis pour un même projet. Tous les deux mois, TéléMonde diffuse un programme unique dans un lieu unique !
Et pour leur première diffusion, 625 lignes a choisi le 104 rue de Mirande.
Lorsque vous franchissez la porte de l’appartement, vous avez l’impression d’entrer dans l’univers d’une soirée-happening. Là, tout se passe dans le petit écran. Vous pouvez consulter le programme (dont la couverture ne va pas sans rappeler celle d’un magasine à la formule rodée) et vous installer confortablement. Cependant, pas de 20h grandiloquent, rien d’explosif, seule la mire-paysage d’Anne Wilhelm nous accueille. Puis, la soirée est ponctuée de divertissements, de séries et de documents où sans cesse l’imaginaire parodie la réalité télévisuelle. Des animateurs très spéciaux dressent une critique grinçante du monde impitoyable du showbusiness : une speakerine au sourire gracieux et à la convivialité excessives, un poète-magicien des mots très minimal, des héros de série dignes des sitcoms les plus populaires. Bref, le fond et la forme sont en accord pour une caricature humoristique. Au delà de cette vision haute en couleur, une volonté de participer à la création est constante dans ce projet-happening. Les travaux de Gilles Picouet en témoignent en offrant un point de vue sur la vidéo contemporaine. Par la diffusion de Télémonde, l’association “625 lignes” se fait promoteur de la vidéo et réalise ainsi ses objectifs. C’est peut-être pour cette raison que le numéro zéro de Télémonde participe à la volonté d’interface de donner une impulsion à la création grâce à une programmation singulière.
Céline Martin
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