8 novembre 2014 17 janvier 2015
vernissage • samedi 8 novembre 2014
Daniel Buren : Rencontre avec un format
Une correspondance est née en 2012 avec un moment clé le 14 septembre 2013 lorsque je reçois par mail un long message de DB transmettant son projet pour la page centrale du journal horsd’oeuvre n°32.
Cette page blanche, que l’on offre comme support aux artistes invités, a toujours été pensée pour Interface comme une extension à son activité de programmation d’expositions. Là où les propositions se cantonnent parfois à son simple format (59,4 x 42 cm, ce qui n’est déjà pas si mal !), DB a laissé le champ ouvert à 4 possibilités, complexités d’impression de sa création. Les mots employés par celui-ci étaient déjà au-delà du format, au-delà du journal et son travail de mise en espace présent malgré ce support en 2D. La générosité et la liberté de produire l’une ou l’autre de ses 4 propositions étaient là, à l’étude et totalement dans un rapport d’échange entre lui et moi.
20 septembre 31 octobre 2014
vernissage • samedi 20 septembre 2014
Interface poursuit son travail de promotion de l’art actuel en ouvrant son lieu à l’intervention de l’artiste Benedetto Bufalino qui, d’habitude coutumier de l’espace public, transforme pour l’occasion l’appartement/galerie dijonnais en un terrain de tennis…
Quand il parle de son travail, Benedetto Bufalino, un sourire dans la voix, est aussi sérieux qu’amusé. Son leitmotiv ? Rendre concret ce qui n’était encore jusque là qu’une intuition nébuleuse et produire ainsi de l’utopie réalisée. Car il s’agit bien de donner lieu à des formes inattendues, appelées à prendre position dans l’espace public par l’intermédiaire d’une technicité héritée sans aucun doute de sa formation de designer d’espace. C’est ainsi que, des arts appliqués à l’art contemporain, son intérêt pour le repérage de contextes ordinaires l’amène à produire en retour, en tant que plasticien désormais, des formes et des situations qui de détournements en manipulations interpellent par leur incongruité situationnelle et appellent à la participation, par leur dimension relationnelle.
6 juin icon-arrow-circle-right 19 juillet 2014
vernissage • vendredi 6 juin à partir de 18h
La salle de bal des Demoiselles coiffées (page u) utilisent un procédé de réhabilitation des débris de l’intervention. Une matériologie ad hoc donc. Un art du Finish Dusty. Connaissant bien l’économie des expositions, au sens de système et de régime, Simon Feydieu en exploite les processus aussi bien que l’esthétique. Il privilégie celle du montage créant des installations qui semblent en devenir ; le chantier avant ou après l’exposition. Jamais vraiment figé. Et en prolongement de cette esthétique du devenir, il fait souvent intervenir une composante temporelle liées à de la matière organique.
12 AVRIL icon-arrow-circle-right 17 MAI 2014
A force de fréquenter ce qui est susceptible de pousser, Lise Duclaux en est venue à s’intéresser à ce qui se trouve sous nos pieds : aux racines des végétaux, …
1ER icon-arrow-circle-right 30 MARS 2014
”That’s another thing we’ve learned from your Nation,” said Mein Herr, “map-making. But we’ve carried it much further than you. What do you consider the largest map that would be really useful ?”
“About six inches to the mile.”
30 janvier icon-arrow-circle-right 15 février 2014
Ce qui traverse ces oeuvres d’étudiants de 5e année à l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, présentées, à la galerie Interface, c’est la méticulosité avec laquelle elles ont été construites. Durant leur processus de création il y a eu, pour chacune d’elles, un long temps d’élaboration où l’endurance de celui qui fabrique a été mise à l’épreuve.
7 DÉCEMBRE 2013 icon-arrow-circle-right 18 JANVIER 2014
(…) L’idée d’être écrasé par un simple pot de moutarde me paraissait fascinante. J’étais petit, mais moins qu’eux, c’était déjà ça. Cette sensation surprenante de distorsion sensible de ce qui nous sert de réalité ne se produit aujourd’hui qu’avec plus de parcimonie. Cela arrive quand, très rarement, je me rends dans un supermarché Métro et me surprends à rester en admiration devant un pot de cinquante kilogrammes de condiment. Cela arrive quand, encore plus rarement, je pénètre dans une exposition de Sophie Dejode et Bertrand Lacombe. On y trouve parfois de la moutarde, parfois des hot-dogs aussi (…).
art contemporain – Dijon – 12 rue Chancelier de l'hospital ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h – entrée gratuite