Archives de catégorie : expositions

expositions produites par Interface à Dijon

jad amalou, timothé defives et axel roy // Marteau, Crayon, Pinceau

30 janvier  icon-arrow-circle-right  15 février 2014

Ce qui traverse ces oeuvres d’étudiants de 5e année à l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, présentées, à la galerie Interface, c’est la méticulosité avec laquelle elles ont été construites. Durant leur processus de création il y a eu, pour chacune d’elles, un long temps d’élaboration où l’endurance de celui qui fabrique a été mise à l’épreuve.

sophie dejode & bertrand lacombe // la société étrange

7 DÉCEMBRE 2013  icon-arrow-circle-right 18 JANVIER 2014

(…) L’idée d’être écrasé par un simple pot de moutarde me paraissait fascinante. J’étais petit, mais moins qu’eux, c’était déjà ça. Cette sensation surprenante de distorsion sensible de ce qui nous sert de réalité ne se produit aujourd’hui qu’avec plus de parcimonie. Cela arrive quand, très rarement, je me rends dans un supermarché Métro et me surprends à rester en admiration devant un pot de cinquante kilogrammes de condiment. Cela arrive quand, encore plus rarement, je pénètre dans une exposition de Sophie Dejode et Bertrand Lacombe. On y trouve parfois de la moutarde, parfois des hot-dogs aussi (…).

jérémy laffon // Collapse(s) (et autres systèmes déceptifs)

21 SEPTEMBRE  icon-arrow-circle-right 26 OCTOBRE 2013

Fondée sur des protocoles et des processus se développant selon des temporalités étirées ou fulgurantes, sur la répétition obstinée des actes et des procédures, la dimension performative du travail de Jérémy Laffon est manifeste. Récurrent dans son œuvre, le ping pong semblerait même offrir un paradigme à son commentateur.

hannah dougherty // that’s how strong my love is

8 JUIN  icon-arrow-circle-right  20 JUILLET 2013

Ce qui caractérise le travail d’Hannah Dougherty, c’est une sorte de taxonomie surréaliste si colorée et effrayante, capable de nous catapulter dans d’autres sphères. C’est comme si l’on regardait la vérité à travers un miroir déformant, on est dans l’étonnement ce qui ne nous empêchera pas de prendre du recul.

Voici donc le monde que nous peuplons avec notre culture, sur lequel nos corps laissent des empreintes. Ce monde nous le décryptons et l’imaginons grâce à nos codes sémantiques et iconographiques.

simone rueß // Appartement

6 avril  icon-arrow-circle-right 18 mai 2013 

L’idée selon laquelle l’intérieur de nos habitations serait un élément révélateur de notre personnalité est largement plébiscitée. Les éléments de décorations qui le composent, la couleur des murs, la présence ou l’absence de livres sur les étagères, font alors figures d’indices. Simone Rueß aurait plutôt tendance à penser que c’est notre manière d’habiter cette surface qui est source d’informations. Simone Rueß aime à penser l’espace, qu’il soit concret ou abstrait, comme un univers sensible, créateur de sens. Cette manière de concevoir notre environnement spatial est proche de celle prônée par l’architecte Yona Friedman qui envisageait toutes ses créations comme des formes mouvantes, ne pouvant être complètes sans une présence humaine.

frédéric houvert // mise en demeure

9 février  icon-arrow-circle-right  23 mars 2013

Si, chez Frédéric Houvert, les médiums varient (peinture, sculpture, photographie et dessin), l’ornement, lui, reste l’élément central de sa pratique artistique. Les motifs, toujours d’origine végétale, nous rappellent la relation intrinsèque des arts décoratifs et des Beaux-Arts au cours de l’Histoire. Synonymes d’ordre et de perfection de l’Antiquité à la Renaissance, révélateur de la maitrise des matériaux et de la technique de l’artiste, les ornements se plient à une organisation rigide. Si, dans les peintures de l’artiste la puissance esthétisante des motifs est bien présente, la rigueur de la composition, quant à elle, a laissé place à un agencement complexe.

marine caloï, lola drubigny, fanny durand, lisa perrin, joy prundent // Portraits

10  icon-arrow-circle-o-right 26 JANVIER 2013

vernissage jeudi 10 janvier à partir de 18h

Le sujet à mes étudiants fut libellé exactement de la manière suivante, en octobre 2012 : « Pensez à un contexte avec un ou plusieurs personnages, trouvez ou fabriquez à votre façon ce contexte et réalisez un portrait ». Durée pour élaborer un travail : 6 semaines. » Les raisons de ce sujet dans un enseignement consacré au portrait ? Il y a d’abord l’idée d’une fonction sociale de l’art, que le portrait révèle. Et ceci est encore le cas aujourd’hui malgré toute l’histoire de l’art des XIXe et XXe siècles. Elle avait dévalué le genre, souvent pour des raisons idéologiques : le portrait aurait été accaparé par les dominants.

horsd’oeuvre collection // cécile Bart • raphaël Boccanfuso • étienne Bossut • étienne Boulanger • pedro Cabrita Reis • philippe Cazal • marc camille Chaimowicz • claude Closky • gérard Collin-Thiébaut • jordi Colomer • marc Couturier • baptiste Debombourg • wim Delvoye • peter Downsbrough • lise Duclaux • jean Dupuy • éric Duyckaerts • Ernest T. • vera Frenkel • daniel Firman • jochen Gerz • thomas Hirschhorn • joël Hubaut • claude Lévêque • christian Marclay • guillaume Millet • olivier Mosset • gianni Motti • Orlan • christian Robert-Tissot • mathias Schweizer • niek Van de Steeg • lawrence Weiner • Yan pei-ming17 novembre – 22 décembre 2012

horsd’oeuvre collection – 17 novembre – 22 décembre 2012

L’appartement/galerie Interface est un espace d’exposition associatif qui depuis plus de 15 ans s’est lancé dans l’édition, en proposant horsd’œuvre, un journal gratuit d’art contemporain (tiré à 5000 exemplaires) distribué dans les différentes structures d’art en France.