Archives de catégorie : expositions

expositions produites par Interface à Dijon

FLATWORLD // patrick polidano

15 septembre  icon-arrow-circle-right 3 novembre 2012

De nos jours, la compréhension des mécanismes en jeu au cœur de la matière permet d’envisager des matériaux aux propriétés nouvelles : plus économes, plus légers, plus écologiques et plus petits. C’est l’ère des « nanomondes » dont les applications et les perspectives sont multiples car elles entrent dans tous les domaines de la recherche et par conséquent dans notre quotidien. L’apparition d’une technologie de plus en plus plate (écrans, téléphones, tablettes…) induit la disparition des objets technologiques. L’avènement des machines sera dans un futur proche caractérisé par leur immatérialité : présentes partout elles n’en demeureront pas moins invisibles.

l’infini mis à la portée des caniches // thomas fontaine

16 juin  icon-arrow-circle-right 21 juillet 2012

« L’homme refuse le monde tel qu’il est, et pourtant, il n’accepte pas de lui échapper. En fait les hommes tiennent au monde, et dans leur immense majorité, ils ne désirent pas le quitter. Loin de vouloir le quitter, ils souffrent au contraire de ne pas le posséder assez, étranges citoyens du monde, exilés dans leur propre patrie.

10 ans de Chancelier ! une exposition au goût de Mirande // Véronique Verstraete, Pat Bruder, Philippe Cazal, Sandra Foltz, Agnès Geoffray, Jean-François Guillon, Pierre-Yves Magerand, Jean-Marc Nicolas, Maxime Touratier, Laurent Sfar, Frédéric Buisson, Olivier Nerry.

14 avril – 26 mai 2012

Le 27 avril 2002, Interface inaugurait sa première exposition dans son second appartement situé au 12 rue chancelier de l’hospital à Dijon. À cette occasion, Frédéric Buisson et Olivier Nerry avaient souhaité rejouer les débuts de leur activité du « 104 rue de Mirande ». L’exposition appelée come back selfportaits consistait à accrocher des petits miroirs dans l’appartement. A la différence de l’exposition inaugurale d’Interface de 1995, le public était aussi invité à dessiner son autoportrait.

En 10 ans de vie dans le 2ème appartement, l’équipe d’Interface a organisé pas moins de 59 expositions et accueilli 320 artistes. Des artistes de toutes les générations se sont succédé. Leur point commun étant d’avoir pensé un projet pour cet appartement et d’y avoir parfois résidé.

surfaces limites // pierre-laurent cassière

15 février  icon-arrow-circle-right 24 mars 2012

vernissage samedi 11 février à partir de 18h

“Jouant avec les limites de la perception, les dispositifs sonores de Pierre-Laurent Cassière proposent souvent des modes d’écoute spécifiques et invitent les visiteurs à aiguiser leur attention auditive. De l’infime son jusqu’à la vibration spectaculaire, Pierre-Laurent nous entraîne dans le micro comme dans le macro sonore.”

Déplacements // mathieu arbez, romain moretto, carine munoz, axel roy et sung soo hee

27 janvier  icon-arrow-circle-right  4 février 2012

vernissage1 jeudi 26 janvier à partir de 18h

L’art a depuis longtemps réfléchi sur d’autres objets culturels qui se manifestent à lui. Ce faisant il acceptait les propositions que lui faisaient l’histoire, la mythologie, la science, la littérature, la poésie, les autres arts (doctrine de l’Ut pictura poesis) les mathématiques, la philosophie, les religions, la médecine… Mais l’art s’intéressait aussi au monde, à la vie ordinaire, surtout chez les maîtres hollandais du 17e siècle, tant il est vrai que la vie quotidienne des campagnes, des quartiers urbains, et des gens qui les peuplaient, était peu prisée des académies et des pouvoirs artistiques bien établis ; il n’est que de songer au sort qui fut réservé par la critique majoritaire, à Gustave Courbet pour avoir osé peindre, à l’échelle un, en 1850, Un Enterrement à Ornans.

  1. sortie du catalogue Entre poire et fromage  (back)

MONUMENTALISER // matthieu husser

26 NOVEMBRE 2011  icon-arrow-circle-right  14 JANVIER 2012

« Matthieu Husser multiplie depuis une décennie des projets artistiques qui communiquent l’empreinte de différents contextes urbains. Son regard s’est posé sur des villes d’Europe de l’Est et d’Amérique du Nord avec la même curiosité, la même acuité. Usant de la distance géographique et critique dont il dispose, il révèle aux citoyens des villes où il séjourne des aspects insoupçonnés de leur environnement, questionne les pratiques urbanistiques, dénonce les bouleversements accélérés de l’espace et de la vie quotidienne des usagers. Par la restitution de fragments urbains sous forme de maquettes, il offre à chaque fois une autre perspective de lieux que les gens habitent sans plus les voir. »

extrait de Déplacement cartographique d’Alain Caron

les archipels // marie lepetit

15 septembre icon-arrow-circle-right 29 octobre 2011

“Précise suspension de lumière, lignes et points de fuite oscillent des constellations de Marie Lepetit. Avec les données simples de l’équerre et du crayon, elle reprend chaque jour l’obstiné épuisement du marquage, de l’étalonnage ou même du cadrage des espaces infinis délivrés par le pan du mur, du papier ou de la toile.”  extrait du texte d’Eric Corne

nebenan // katrin ströbel

18 juin icon-arrow-circle-o-right  23 juillet 2011

Vernissage de l’exposition samedi 18 juin à partir de 11h Les flâneurs sont des artistes […]. Ils sont les garants de la mémoire, les enregistreurs des disparitions, ils sont les premiers à voir la misère, rien ne leur échappe, ils font partie de la ville, qui est inconcevable sans eux, ils sont l’œil, le protocole, la mémoire, le jugement et les archives de la ville, à travers le flâneur la ville prend conscience d’elle-même. 1 S’identifiant comme voisine, l’artiste allemande Katrin Ströbel a choisi d’intituler son exposition : nebenan. Ce mot signifie à la fois « à coté » et « voisin(e) ». Ce choix s’explique aussi par la proximité géographique des deux lieux d’exposition où l’artiste est invitée en ce début d’été à Dijon – la galerie Barnoud et l’appartement/galerie Interface.
  1. 1. Cees Nooteboom : Die Sohlen der Erinnerung, in : Die Zeit, 49/1995  (back)