17 SEPTEMBRE icon-arrow-circle-right 22 OCTOBRE 2005
Le travail entrepris pour la Galerie Interface s’inscrit dans une démarche d’occupation intuitive de l’espace d’exposition. Blind Process décrit le processus d’appropriation de ce lieu sur une période de cinq semaines. Sans plan ni objectif formel prédéterminé, je sature l’ancien appartement dans son intégralité pour le densifier. Ces divisions et soustractions successives opérées sur le lieu sont réalisées à l’aide de matériaux de construction et de rénovation.
Marcel Duchamp a eu une importance capitale dans l’art du XXème siècle. Aujourd’hui encore, de manière affirmée ou plus sous jacente, sa réflexion est présente dans le travail de nombreux artistes. L’exposition L’appel de la mariée n’est pas pensée comme une démonstration frontale d’une filiation, elle s’inscrit dans une volonté de mettre en avant un « esprit Marcel Duchamp » dans le travail de créateurs actuels. Cet esprit peut-être présent de manière formelle mais il l’est aussi dans la conception même de l’œuvre en tant qu’objet discursif, dans l’importance du langage comme moyen de faire vivre l’œuvre au-delà de son espace physique, dans un espace mental. Cette exposition tente de centrer son objet sur des œuvres à la potentialité discursive clairement efficiente, des œuvres qui jouent avec la (dé)construction du langage, du mot et qui interroge le « regardeur » au-delà de la représentation de l’objet.
Rodolphe Huguet propose un travail artistique qui mêle douceur et violence dans une sorte d’exploration autour des limites réelles et métaphoriques des matériaux. Par le détour d’une douce dérision dans laquelle il lui arrive de se mettre en scène, il souligne nos croyances et nos repères socioculturels qui structurent la représentation et la transformation du réel. À l’écoute des fines expressions des matériaux traditionnels comme des techniques les plus contemporaines, il développe une pratique décalée dans laquelle l’humour n’exclut pas la violence, le soin du détail coïncide avec la déraison la plus affirmée. En effet, ses oeuvres sont empreintes d’un certain activisme visant les procédés marchands par lesquels la représentation du réel sert une identité territoriale. Alors il endosse le rôle et s’habille du costume culturel des sociétés occidentales pour nous amené à la caricature acerbe de nos propres repères.
Le travail de Valère Costes joue de la distance qui sépare notre appréhension de la nature et la compréhension que l’on peut en avoir. Cette distinction, entre la connaissance et la vérité d’une nature, par essence sauvage, est le lieu de tous les malentendus, de ceux qui confrontent un idéal à une réalité.
22 janvier icon-arrow-circle-right 26 février 2005
Guillaume Millet dissocie des techniques et approches qui peuvent laisser supposer qu’elles émanent de créateurs différents. D’un côté, des acryliques sur toiles de format carré réduites à une bichromie noir / blanc. De l’autre, des dessins à la mine de plomb, au crayon de couleur et carbone sur papier. Les peintures répondent à une configuration formelle et technique qui leur donne un aspect hard edge tandis que les dessins au trait plus fragile et hésitant témoignent d’une absence de raideur qui leur confère une apparence incontestablement plus désorganisée.
À Vendre ! est une exposition qui présente l’appartement de l’association Interface comme un espace à vendre. Il s’agit de montrer des œuvres d’art contemporain dans un appartement supposé en vente, en attente de vie, venant d’être habité. Dans cet appartement, espace d’exposition depuis 2002, des oeuvres sont discrètement exposées et intégrées au lieu. On découvre ainsi des interventions in situ et des œuvres de très petits formats accentuant l’idée d’un espace presque vide.
18 SEPTEMBRE icon-arrow-circle-right 30 OCTOBRE 2004
L’oeuvre est créée en fonction de l’espace et des personnes qui l’utilisent, et de son impact sur leur existence. Pour son installation, China Blue utilisera un matériel varié, composé entre autres de photographies, de microprocesseurs et de son. Elle accorde une grande importance au son, celui-ci étant de l’énergie rendue perceptible. En s’appuyant sur cette définition, elle illustre le concept feng shui de l’énergie et de son application à l’espace. China Blue propose d’installer des arbres dans la pièce principale munis de haut-parleurs diffusant le mantra : « Soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde » de M. Gandhi.
L’idée de Swiss Touch est née après la visite de l’exposition L’École cantonale d’art de Lausanne au Centre culturel suisse de Paris en 2002. Puis une rencontre avec Pierre Keller, directeur de l’école, a permis de rentrer en contact avec les artistes présentés à Dijon : Martino d’Esposito, Vincent Kohler, le collectif Körner Union (Sami Benhadj, Tarik Hayward et Guy Meldem), Damien Regamey, Gilles & Vincent Turin.
art contemporain – Dijon – 12 rue Chancelier de l'hospital ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h – entrée gratuite