Le projet porte sur la question de l’acte quotidien considéré comme une performance.
En déplaçant le regard porté sur l’acte ou sur l’objet, en changeant le point de vue (culturel, utilitaire, prosaïque,…), il devient alors possible de construire une relation nouvelle aux choses et de modifier nos comportements en faisant de ceux-ci (choses et comportements) les signes d’une expression artistique dans ce qu’elle pourrait avoir de plus anodin ou imperceptible. Prendre conscience que les variations infimes sur lesquelles repose notre perception peuvent nous plonger d’un univers à un autre sans que l’on y prenne garde.
En 2007, trois établissements se sont rassemblés pour poser à travers la confrontation et la rencontre de l’autre, la question de l’identité individuelle et culturelle. Au cours d’un après midi performance, puis dans le cadre de l’exposition à Interface des travaux réalisés pendant l’année, les élèves ont confronté leurs différentes pratiques artistiques, supports d’expression de leur identité.
La découverte de la démarche singulière de Latifa Echakhch, plasticienne d’origine marocaine qui travaille, entre autres sur cette thématique, et le dialogue avec l’artiste a donné toute la dimension du projet “le monde est petit”
Le projet fut mené avec deux classes de troisième (du collège des Lentillères et du collège André Malraux) et une classe de lycée (du lycée Le Castel).
Les enseignants ayant participé au projet sont Blandine David, Corinne Journo et Jean Clerc.
Ce projet a été encadré par Jean Clerc, professeur d’Arts Plastiques dans le lycée Le Castel avec des élèves de terminales option arts plastiques. Sur la proposition de l’artiste Didier Trenet et d’Interface dans le cadre d’un parcours EAC.