les péripéties de l’invention // lisa aïach, marion berry, alexia chevrollier, grégory cuquel, mathieu girard, antoine nessi, paul paillet, emma perrochon, thibaut quentric, frédéric sanchez

28 mai  icon-arrow-circle-right  17 juillet 2010

Etant à l’initiative de ce projet, les artistes questionnent l’univers de l’expérience. On compare parfois le travail du créateur à celui du scientifique ou du savant fou. Cette exposition met en évidence les joies de la création. À l’instar du professeur S. Priford, ces chercheurs ne sont pas en mal d’idées, quitte à redoubler d’inventivité pour arriver à leurs fins. Si certains travaillent dans l’exaltation du faire, d’autres ont le geste précis et minutieux. Nombre d’œuvres sont réalisées à partir d’outils ou de machines. En effet, malgré ici et là, la trace de ce que l’on pourrait qualifier de résidus d’atelier, l’exposition se présente comme un (bilan de mi parcours) étalage des recherches en cours, en un mot une esthétique du chaos organisé. Tenter une expérience, c’est aussi risquer l’échec. Qu’il s’agissent d’accumulation ou de modification du matériau l’efficacité du geste n’a qu’un but : servir le maître mot de l’exposition : le plaisir.

espoir dans le placard // claire-lise petitjean & diego movilla

20 mars  icon-arrow-circle-right 23 avril 2010

Résultat d’une collaboration sans précédent entre Claire-Lise Petitjean et Diego Movilla, l’exposition Espoir dans le placard se présente comme un lieu de contact entre différentes occurrences d’images. “Celles qui témoignent du réel, celles qui le travestissent, l’embellissent ou l’effacent se confondent dans notre espace imaginaire. ”

WK8P2 et autres lieux // katharina schmidt

30 janvier  icon-arrow-circle-right  6 mars 2010

Le travail de Katharina Schmidt prend régulièrement pour point de départ l’analyse de l’aménagement d’un territoire, d’une ville ou d’un quartier. En décryptant ce nouvel environnement, l’artiste pose son regard sur des architectures remarquables (Les unités d’habitation de Le Corbusier) ou plus triviales (un centre commercial de Marseille). Sa démarche s’appuie sur une pratique du dessin et de la peinture qui embrasse des formes aussi diverses que des figures stylisées, formes géométriques issues de l’architecture ou symboles évoquant l’univers du graphisme industriel ou publicitaire.

les ponpons de Dijon // joël hubaut

5 décembre 2009  icon-arrow-circle-right  16 janvier 2010

Depuis 1970, Joël Hubaut place l’épidémie au centre de sa réflexion sur l’art et la société. Il s’agit d’un projet d’envahissement et de contamination par la prolifération de signes épidémik qui prolifèrent dès lors dans toutes ses productions et envahissent tous les supports dont s’empare l’artiste qu’il s’agisse d’objets, de véhicules, de corps ou d’espaces qu’il re-mix. Ce faisant l’artiste entend critiquer un ordre moral fondé sur la manipulation des comportements et le contrôle des individus(Patricia Brignonne, in. Joël Hubaut Re-mix épidémik, Esthétique de la dispersion, Les Presses du Réel, 2006, p. 56) : on nous contamine écrivait-il, on nous conditionne, on nous moule, je dois réagir aux inquisitions, aux uniformités et trouver mon propre vaccin pour faire éruption dans les rouages modélisés dominants (…) impossible pour moi de concevoir le saucissonnage et la spécialisation cloisonnée des médiums, des appareillages culturels balisés.(Joël Hubaut, in. Op.cit p. 41)

la forme relevée – isabelle ferreira

19 septembre – 31 octobre 2009

L’exposition La forme relevée est le résultat d’un mois de recherches dans l’appartement/galerie Interface. Elle réunit des œuvres inédites produites à cette occasion. Invitée en résidence, Isabelle Ferreira est arrivée avec l’envie d’user le temps imparti comme un moment d’expérimentation et d’essais, se mettant ainsi en danger, quant au résultat final. Lors de son diplôme très remarqué en 2003, à école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Didier Semin avait écrit à propos d’Isabelle Ferreira, qu’elle a compris tôt que la grandeur des gestes dérisoires pouvait seule être opposée à l’indignité des gestes efficaces dont notre société ne cesse de se repaître. Relever la forme, relever l’image – qu’il soit pictural ou sculptural, le geste reste au cœur de sa pratique. Créateur de forme dans un premier temps, ce geste met en tension le matériau.

espace compris // matt mc clune & olivier soulerin

27 juin  icon-arrow-circle-right 8 août 2009

Tantôt fashion, tantôt discrète, la couleur est de toutes les occasions. Dans sa « vie plastique extérieure » 1, elle porte des coloris crues et incisives. Ces couleurs sont élaborées culturellement et chargées de codes sociaux. Elles offrent à tout instant l’opportunité de choisir sous le nom de la couleur sa façon de prendre position 2 : rouge coca cola, vert olympique lyonnais, bleu jean’s…

  1. Antoine Perrot, Couleurs à dessein – color energy : “il va falloir s’en arranger  (back)
  2. Ibidem.  (back)

M.E.T.S. 1 // Fanny Chassot, Paul Guilbert, Anne-Lise Le Gac, Lidwine Prolonge, Félix Ramon, Francisco Ruiz De Infante et Paul Souviron

27 juin  icon-arrow-circle-right 8 août 2009

Qu’est ce que les M.E.T.S ? (M.E.T.S. (nom) : Ce qui est mis sur la table. Tout aliment qui fait partie d’un repas.)

Il s’agit d’une série de cartes blanches donnée à l’association Autour de la Terre. À chaque invitation, Autour de la Terre propose un programme vidéo consultable “à la carte”, et mis en espace par des artistes : un “dispositif de monstration audiovisuelle” dans la cave de l’appartement d’Interface. Cette année, l’association programme deux “METS” (Mini-vidéothèque Ephémère, Thématique et Singulière), le premier de juin à août et le deuxième en fin d’année.

art contemporain – Dijon – 12 rue Chancelier de l'hospital ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h – entrée gratuite