Rien à voir // olivier sévère

25 avril  icon-arrow-circle-right  30 mai 2009

sac de frappe, corde à sauter, batte de base-ball, brassards de natation, cagettes, savons,… les objets sélectionnés par Olivier Sévère nous sont familiers, et pourtant… Knock-Out (sac de frappe en marbre de carrare), Désaccordée (corde à sauter en verre moulé) et Coup Dur (batte de base-ball en verre), Submersibles (brassards de natation en bronze), En souplesse (cagettes en liège), En Mains Propres, (savons en marbre)…d’un glissement de matériau, les objets changent de noms, oublient leur fonction pour être emportés dans un ailleurs aux accents tantôt ironique, tantôt poétique.

C’ÉTAIT HIER // emmanuelle castellan

07 FÉVRIER  icon-arrow-circle-right  21 MARS 2009

Image, couleur, lumière définissent les spécificités de la peinture. Sur toile, sur mur ou papier, Emmanuelle Castellan explore les « espaces de la peinture » en prenant en compte les champs de la représentation, de la matérialité et de l’immatérialité que présuppose ce médium.

“Travaillées au mur, mes peintures sont considérées comme des écrans, elles sont des projections qui ont en mémoire leur propre disparition.(…) La disparition est déjà inscrite dans l’acte de peindre. (..) Je cherche à saisir des choses, parfois tout à fait périphériques, qui m’ont cependant imprégnées.(..). Finalement, il ne me semble pas épuiser l’image mais plutôt la faire basculer ailleurs.”

Extrait de l’entretien entre E.Castellan, Brigit Meunier et Martine Michard en mai 2008

paradoxe du trésor // guillaume constantin & raphaël zarka

6 décembre 2008  icon-arrow-circle-right on-arrow-circle-right17 janvier 2009

Les deux artistes, amis dans la vie exposent aussi régulièrement ensemble. Leurs conversations orientent leurs recherches, leurs références et imprègnent leurs oeuvres de points communs. Cette exposition fait suite à un projet spécifique, … / … qui se tient chez Cardenas Bellanger à Paris, où Guillaume Constantin & Raphaël Zarka explorent leur intérêt commun pour les textes de Roger Caillois. Paradoxe du trésor, titre d’un texte issu de “Cases d’un échiquier” (1970), propose un ensemble inédit de travaux des deux artistes choisis par Guillaume Constantin.

interupture // isabelle ménétrier

13 septembre  icon-arrow-circle-right 25 octobre 2008

Interface : n. f. Une interface est une zone, réelle ou virtuelle qui sépare deux éléments. L’interface désigne ainsi ce que chaque élément a besoin de connaître de l’autre pour pouvoir fonctionner correctement.

J’interroge la matière et son énergie tant dans les propositions dites “artistiques” que celles dites de design et leur éventuelle fabrication industrielle. Je questionne également la place du public tant dans son engagement physique et sensible, qu’intellectuel. Si mes préoccupations actuelles s’articulent autour de la notion d’espace, il est bien évident qu’elles me conduisent inévitablement à l’individu, à nos façons d’habiter l’espace, de l’encombrer, d’y circuler, de s’y rencontrer… Un projet nommé “b-attitude(s)” tente de rassembler certaines de ces notions. Il s’agit d’un module que j’appelle “petit b” puisqu’il a la forme d’un petit b, mais aussi d’un petit p, d’un petit q, d’un petit d. Utilisé seul ou combiné, ce module peut devenir tour à tour étagères, assises, espace de réunion…

Isabelle Ménétier

PMMP* // niek van de steeg

07 JUIN  icon-arrow-circle-right 26 JUILLET 2008

Depuis une vingtaine d’années, Niek Van de Steeg travaille à partir de sujets aussi variés que l’abandon des usines Renault sur L’île Seguin en 1989, la réalisation du Marché Commun de l’Europe des Douze en 1992, un Pigeonnier dans un parc public à Jinan en Chine en 2004, une agence de publicité, Le Dojo, à Nice en 2006, ou un Centre d’Art dans un immeuble Écran à Saint Fons en 2007.

faudra qu’on en discute demain matin // Julien Cedran, Jean-Philippe Convert, Nolwenn Dequiedt, Dialogist-Kantor, Lise Duclaux, Jérôme Giller et Emmanuel Tête

29 mars icon-arrow-circle-right 10 mai 2008

L’exposition faudra qu’on en discute demain matin organisée par Troisième-Etage à Interface, propose une sélection d’artistes vivant et travaillant à Bruxelles, qui s’inscrivent dans une praxis de l’art en rupture avec la représentation artistique. Dépassement du cadre de la représentation, détournement des supports, utilisation de l’affiche, de la performance ; c’est au nom d’une esthétique opérante, en lien avec la vie et la société, que les artistes présents à l’exposition agissent. Esthétique opérante qui repense la place de l’art dans la société, son usage et son rôle, et invite le spectateur à prendre part à la création. L’art est pour ces artistes le principe fondateur d’une communauté de vie basée sur l’échange, le partage, l’écoute et le dialogue, comme le rappelle le titre de l’exposition.

art contemporain – Dijon – 12 rue Chancelier de l'hospital ouvert du mercredi au samedi de 14h à 18h – entrée gratuite