9 mars
19 avril 2003(…) Avec mon travail, je raconte des histoires, montre des situations, qui prennent comme point de départ le quotidien et ses différentes réalités. Je n’invente pas de formes, je les récolte. Je mets en contact des éléments signifiants pour créer des situations de questionnements entre différentes réalités (la mienne, la votre …). Pour développer mon vocabulaire, je répertorie régulièrement des formes, des signes. Mes réalisations doivent être considérées comme des images où sont mis en scène des repères.
Je choisis toujours des moyens simples pour donner rapidement forme à mes idées. Je ne veux pas que l’on retienne le « comment c’est fait », mais la mise en situation. Mes pièces ne sont pas des affirmations de valeurs, mais elles soulignent la fragilité des rapports qui maintiennent la cohésion de nos environnements (physique, mental, politique, économique…), en posant toujours la même question de positionnement :
Comment être à la fois lucide et pragmatique ? Ce travail autour de signes/repères me paraît important dans un monde en cours de globalisation comme un outil de vigilance contre la standardisation de nos héros, mythes, et besoins.
D. Lacoudre