13 mars 30 avril 2004
le plaisir dans l’interdit
C’est au travers d’une attitude que l’œuvre plurielle de Raphaël Boccanfuso trouve sa problématique d’ensemble, une attitude amusée et provocante qui met au défi toutes sortes de schémas référentiels. Son travail n’est pas d’ordre biologique, sa méthode relève pourtant d’un mode de processus viral. S’insinuant dans les failles de codes exigus, elle se plaît à forcer les limites toujours trop marquées de systèmes de pensées étriqués. Si sa production peut être dérangeante, il faudrait l’assimiler à une rageante démangeaison plutôt qu’à une fatale pathologie. Car l’artiste n’a d’autre prétention ou revendication que celle d’affirmer sa liberté de création. Un slogan anarchiste clame qu’il faut mordre la main qui vous nourrit, pour sa part Raphaël Boccanfuso sait aussi remercier à outrance, il dit ainsi son indépendance avec une joyeuse dérision.
Guillaume Mansart
ouvert le mercredi, vendredi et samedi de 14h à 18h
Pierre Larive, Ruche BA10, 2014-2015.
Plaques de plâtre, cire d’abeille, fil de fer, clou, dimension variable.
Ruche BA13, 2014-2015.
Plaques de plâtre, cire d’abeille, fil de fer, clou, dimension variable.
Marianna Capuano, Santissima Annunziata, Italie, 2014.
Tirage pigmentaire jet d’encre, contrecollé sur dibond, 80 cm x 53 cm
Plafond de cellier, 2014, tirage pigmentaire jet d’encre, contrecollé sur dibond, 80 cm x 53 cm
Intérieur inhabité de la maison, 2014, tirage pigmentaire jet d’encre, contrecollé sur dibond, 80 cm x 53 cm
Shin-Yu Liao, Cheminement n°1, 2015.
Image imprimée sur papier divers (calque,
papier coloré), dimension variable
Hugo Capron, Fac-similé, 2015.
Acrylique sur toile, installation in-situ, 200 x 300 cm et 370 x 200 cm