28 mai
17 juillet 2010Etant à l’initiative de ce projet, les artistes questionnent l’univers de l’expérience. On compare parfois le travail du créateur à celui du scientifique ou du savant fou. Cette exposition met en évidence les joies de la création. À l’instar du professeur S. Priford, ces chercheurs ne sont pas en mal d’idées, quitte à redoubler d’inventivité pour arriver à leurs fins. Si certains travaillent dans l’exaltation du faire, d’autres ont le geste précis et minutieux. Nombre d’œuvres sont réalisées à partir d’outils ou de machines. En effet, malgré ici et là, la trace de ce que l’on pourrait qualifier de résidus d’atelier, l’exposition se présente comme un (bilan de mi parcours) étalage des recherches en cours, en un mot une esthétique du chaos organisé. Tenter une expérience, c’est aussi risquer l’échec. Qu’il s’agissent d’accumulation ou de modification du matériau l’efficacité du geste n’a qu’un but : servir le maître mot de l’exposition : le plaisir.